Selon le diplomate, les récentes déclarations du chef du laboratoire, Gary Aitkenhead, qui a souligné que son établissement appliquait des «niveaux supérieurs de contrôle et de sécurité» semblent confirmer les rapports selon lesquels de nouveaux composants d'agents toxiques étaient étudiés et conçus dans ses locaux.
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— Russian Embassy, UK (@RussianEmbassy) 24 марта 2018 г.
«Il est à noter que M.Aitkenhead n'a pas démenti la présence de stocks d'armes chimiques, dont la substance A-234, qui, selon les déclarations officielles de la partie britannique, a été utilisée pour empoisonner les Skripal et le sergent Nick Bailey», a insisté le porte-parole.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.