Une voiture autonome de la société américaine Uber Technologies a percuté une femme qui est ultérieurement morte à l'hôpital, annonce The New York Times. C'est le premier accident mortel provoqué par un véhicule sans conducteur.
L'identité de la victime n'est pas révélée.
Selon l'agence Bloomberg qui se réfère à une lettre de la société, Uber Technologies a suspendu les essais de ces voitures autonomes à Phoenix, Pittsburg, San-Francisco et Toronto suite à ce drame.
En février 2018 les autorités californiennes ont adopté de nouvelles règles autorisant les essais et l'utilisation des véhicules autonomes sur les routes de l'État. D'après Financial Times, auparavant un chauffeur devait être au volant de ces véhicules afin d'être capable d'intervenir en cas d'urgence.
Par ailleurs, les producteurs des voitures autonomes avaient besoin de prouver leurs conformités aux normes de sécurité pour avoir l'autorisation des autorités locales. L'élaboration des règles a pris trois ans et leur adoption était très attendue par les sociétés localisées dans la Silicon Valley.Aujourd'hui, les véhicules autonomes sont testés par une cinquantaine de sociétés dont Alphabet, Uber, Apple, GM, Ford et Toyota.
En mars 2017, un conflit s'était déclenché entre Under Technologies et les autorités californiennes qui réclamaient l'arrêt des tests à San-Francisco. Selon elles, les voitures d'Uber n'avaient pas été dûment registrées. Uber a expliqué que ses véhicules ne pouvaient pas être considérés comme étant autonomes puisqu'un conducteur se trouvait à l'intérieur. Après ce différend, la société a transféré ses essais en Arizona. Avant ce conflit, la Californie était considérée comme l'État le plus favorable pour les tests des voitures autonomes.