«L'attaque médiatique et politique du Royaume-Uni contre la Russie est directement liée aux succès de la libération de la Ghouta orientale des radicaux. Le Royaume-Uni, les États-Unis et la France font tout leur possible pour arrêter l'offensive contre les groupes radicaux sur tout le territoire syrien», a-t-il déclaré.
Ce n'est pas la première tentative des pays occidentaux de saper les positions de la Russie.
«Nous avons vu que ces pays essayaient de déclencher une guerre en Ukraine pour ainsi frapper la Russie. Ils ont à plusieurs reprises essayé de chasser la Russie de Syrie au moyen de nombreuses sanctions économiques […]. Ils ont tenté de l'influencer à travers le Conseil de sécurité des Nations unies, par exemple, en soulevant la question des armes chimiques, mais ils n'ont même pas réussi à mener une investigation objective sur cette question», a ajouté Bassam Raja.
«Je pense que la tentative d'assassinat de Sergueï Skripal a été entreprise par les renseignements américain et britannique et que Donald Trump le savait. […] Les États-Unis et le Royaume-Uni souhaitent saper les positions de la Russie au Conseil de sécurité», a ajouté l'interlocuteur de Sputnik.
Le 4 mars, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Le 11 mars, la Première ministre britannique Theresa May a accusé la Russie d'implication dans l'empoisonnement de M.Skripal et de sa fille, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations.
Qualifiant l'affaire de «provocation», la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a de son côté estimé que les propos de la Première ministre britannique étaient un «cirque en plein parlement». Le Royaume-Uni a refusé de fournir des éléments de preuve, que Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, avait demandés auparavant.