Après que la délégation américaine a distribué un projet de résolution exigeant l’arrêt des opérations militaires à Damas et dans sa banlieue, Mme Haley a rappelé qu’en avril 2017 les États-Unis avaient frappé une base aérienne syrienne depuis laquelle auraient décollé des avions des forces gouvernementales pour effectuer une attaque chimique contre Khan Cheikhoun.
«Le Conseil de sécurité n’a pas pu agir et les États-Unis ont effectué avec succès une frappe sur la base aérienne depuis laquelle Assad a mené son attaque chimique. Aujourd’hui, nous réitérons cette mise en garde», a déclaré la diplomate.
Et de souligner que «les États-Unis étaient encore prêts à agir si cela était nécessaire. Ce n’est pas la voie que nous préférons adopter, mais, comme nous l’avons démontré, c’est la voie que nous emprunterons. Nous sommes prêts à nous y engager de nouveau».
Dans la nuit du 6 au 7 avril, 59 missiles de croisière Tomahawk ont été tirés depuis deux navires américains positionnés en Méditerranée sur la base aérienne syrienne de Shayrat depuis laquelle auraient décollé les avions qui auraient bombardé Khan Cheikhoun.