«Il est regrettable de constater que cette initiative [la Résolution du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, ndlr] n’a rien à voir avec des préoccupations réelles des droits de l’Homme en Syrie ou les besoins humanitaires de la population de cette région.»
Selon le département, les principaux auteurs de cette Résolution «ont refusé, avec le soutien des États-Unis, d’adopter les amendements proposés par la Russie et d’autre États visant à condamner le terrorisme en Syrie» ainsi que «les pilonnages de quartiers résidentiels de Damas» menés par des formations armées illicites.
«Ainsi, les représentants des États-Unis et du Royaume-Uni ont effectivement confirmé leur réticence à se soumettre aux exigences de la Résolution 2401 du Conseil de sécurité de l’Onu et, en réalité, ont prouvé leur soutien aux combattants qui se trouvent dans la Ghouta orientale, dont la plupart sont liés à al-Qaïda*», a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté le 24 février à l'unanimité une résolution ayant pour objectif d’établir un cessez-le-feu humanitaire de 30 jours sur le sol syrien. Cette mesure, souligne le document, créera les conditions pour «une livraison immédiate de l'aide humanitaire» à la population ainsi que «pour l'évacuation des personnes gravement malades et blessées».
*al-Qaïda est une organisation terroriste interdite en Russie