Non, c'est non. L'infraction pour «outrage sexiste et sexuel», qu'un rapport rendu public mercredi propose d'instituer, doit figurer dans le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles.
Parmi les 23 recommandations, transmises également à Gérard Collomb et Nicole Belloubet, les ministres de l'Intérieur et de la Justice, figure également l'instauration de stages destinés à faire comprendre aux contrevenants le caractère néfaste de leur comportement, des actions de sensibilisation telles que des interventions en milieux scolaires, des campagnes d'affichage dans les transports en commun et auprès des publicitaires afin d'éviter la reproduction de stéréotypes sexistes.
"Il y a une première discussion en Conseil de ministres le 7 mars, ensuite nous avons un comité interministériel le 8 mars (…) et ensuite fin mars, il y aura une présentation du texte stricto sensu en Conseil des ministres", a détaillé Mme Schiappa sur LCI. "Je table sur une adoption du texte avant l'été", texte qui vise également à établir un âge minimal de consentement à un acte sexuel.