Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé ne rien savoir sur une prétendue fourniture de substances pour la création d'armes chimiques en Syrie par la Corée du Nord. Ce dossier a été auparavant évoqué par The New York Times.
«Je n'en ai pas entendu parler. S'il existe des faits correspondants, ils doivent être présentés», a indiqué le diplomate, intervenant devant les journalistes à Genève.
Le rapport en question a été rédigé par un groupe d'experts de l'Onu qui veillent à ce que ses sanctions imposées à Pyongyang soient observées. En outre, des spécialistes nord-coréens auraient été aperçus dans des usines productrices de missiles et d'armes chimiques en Syrie, toujours selon le rapport cité par le journal.
Les autorités syriennes ont rejeté les allégations d'utilisation d'armes chimiques, rappelant qu'elles avaient été complétement détruites sous la supervision d'experts internationaux de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, les États-Unis utilisent des affirmations sans fondement sur l'utilisation d'armes chimiques par Damas, s'en servant comme levier géopolitique.