«En citant des spécialistes en matière de fausses informations sensationnelles, à l'instar des Casques blancs qui se sont complètement discrédités, Washington fait des reproches absurdes au gouvernement syrien qui avait détruit ses stocks d'armes chimiques sous le contrôle international le plus rigoureux, en réponse à l'initiative conjointe de Moscou et de Washington. Et le gouvernement syrien l'a fait dans les conditions extrêmement difficiles de combat contre le terrorisme international, en continuant de coopérer avec le secrétariat de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques», a signalé Sergueï Lavrov au cours d'une session de la Conférence du désarmement à Genève.
«Il est déplorable que les États-Unis et leurs alliés utilisent des affirmations gratuites sur l'utilisation par Damas de matières toxiques dont ils se servent comme outil géopolitique», a enchaîné le ministre.
«D'autre part, nous sommes en présence d'une situation paradoxale dans laquelle les États-Unis, l'un des participants clé à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, qui avaient insisté à l'époque sur l'adoption d'un engagement juridique global d'interdiction des armes nucléaires avant 2007, conserve actuellement le plus grand arsenal de cette arme de destruction massive au monde, un stock dont les perspectives de destruction restent incertaines», a indiqué Sergueï Lavrov.