Tillerson révèle ce qui rend nerveux les USA dans leurs relations avec Pyongyang

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Les allégations de la Corée du Nord portant sur sa capacité à frapper le territoire des États-Unis énervent Washington, a déclaré le secrétaire d'État américain Rex Tillerson dans un entretien à la chaîne CBS.

Les États-Unis sont «à l'écoute» de signes montrant que la Corée du Nord souhaite des discussions directes sur son programme nucléaire, a affirmé Rex Tillerson.

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Cependant, il a tenu à souligner que Washington ne voyait pas d'un bon œil les allégations de Pyongyang sur ses capacités nucléaires: «Cela nous énerve, mais renforce notre détermination en même temps. Une telle menace vis-à-vis des Américains est inacceptable de la part d'un tel régime», a-t-il souligné.

Les États-Unis tentent depuis des années d'empêcher le développement des programmes nucléaire et de missiles balistiques nord-coréens, considérés par Washington comme une menace «existentielle».

Le régime de Kim Jong-un a procédé l'année dernière à plusieurs tirs de missiles ICBM ayant une portée suffisante pour frapper le territoire américain et a mené en septembre son plus puissant essai nucléaire à ce jour.

Donald Trump souffle depuis un an le chaud et le froid, menaçant la Corée du Nord de frappes préventives ou de «détruire totalement» le pays en cas d'attaque, mais se disant aussi ouvert au dialogue. Les relations se sont ainsi réchauffées récemment et Washington s'est dit ouvert à des discussions directes.

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«Nous recevons des messages» de Corée du Nord «et je pense que nous nous exprimerons clairement sur la façon dont nous voulons que se déroule cette première conversation», a précisé M. Tillerson, soulignant que Washington ne ferait aucune concession.

«Nous n'avons pas de carotte pour les convaincre de parler, nous avons de gros bâtons et c'est ce qu'ils doivent comprendre», a-t-il lancé.

En 2017, à l'initiative de Washington, le Conseil de sécurité a imposé trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord qui touchent notamment ses exportations de charbon, de fer, sa pêche et son textile et limitent ses approvisionnements en pétrole. Donald Trump a également demandé à la Chine et à la Russie d'exercer des pressions sur Pyongyang.

Au demeurant, Washington souhaite que Pyongyang entreprenne des pas concrets vers une dénucléarisation avant toute discussion.

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