L'Islande compte près de 340.000 habitants. L'électricité, dans le pays, est produite essentiellement grâce aux sources d'énergies renouvelables, écrit lundi 19 février le site d'information Gazeta.ru.
La consommation annuelle d'électricité s'y élève actuellement à près de 700 GWh mais, selon les estimations de HS Okra, 840 GWh supplémentaires seront nécessaires pour tous les projets de minage lancés ou prévus — pour le fonctionnement des ordinateurs et des systèmes de refroidissement.
Mais avec la hausse de la consommation évolue également la conjoncture du marché islandais de l'électricité: si, en 2016, la hausse du prix au kWh était de 9,2%, elle affichait déjà 16,8% en 2017. Ainsi, s'il y a deux ans les tarifs de l'électricité en Islande étaient comparables à ceux des pays de la CEI, en 2017 ils devançaient déjà les pays d'Europe de l'Est (République tchèque, Pologne et Slovaquie).
L'agence de presse Bloomberg a publié la semaine dernière le classement des pays les plus attractifs pour le minage. En tête de liste figurent le Canada, la Chine, la Suisse et l'Islande où l'électricité est la moins chère et le climat n'est pas chaud. Concernant ce dernier indicateur, la Russie se retrouve en 4e position. Les pays les moins attractifs sont l'Australie, l'Ouganda, le Japon et le Royaume-Uni.
Très prochainement, la propagation du minage conduira à une hausse des tarifs de l'électricité et de nombreux États ne soutiendront pas le minage sur leur territoire et avec leurs ressources.
D'un côté, l'évolution des cryptomonnaies dans le monde indique que la consommation d'électricité due au minage augmentera, de l'autre certains prennent conscience de l'absence de perspectives d'un accroissement infini des capacités, de la consommation d'électricité et d'une telle approche dans l'ensemble. Tout dépendra donc de l'évolution des technologies de blockchain (chaîne de blocs).
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.