Si vous êtes Chinois, vous pouvez à présent investir dans les nouvelles villes ou les réseaux électriques à l'étranger sans restrictions particulières, tout en comptant sur l'aide de l'État. Vous pouvez également placer votre argent dans les hôtels ou les clubs sportifs en dehors de la Chine, mais c'est alors une affaire privée à vos risques et périls. Selon le quotidien Kommersant.
Ces nouvelles orientations découlent de la nouvelle liste des domaines d'investissement du capital à l'étranger, publiée la semaine dernière en Chine.
Les deux listes, l'une désignant les investissements «sensibles» et l'autre ceux qui sont «encouragés», sont périodiquement mises à jour. Par exemple, jusqu'ici la construction de centrales électriques, de quartiers ou de villes entières relevait des secteurs «sensibles», alors qu'à présent elle fait partie du secteur «encouragé».
Ou — encore plus ridicule — que les affaires chinoises à l'étranger pourraient se dérouler sans la participation de Pékin.
L'an dernier, les entreprises chinoises ont affiché 120 milliards de dollars d'investissements directs à l'étranger. Les investissements directs désignent le financement de projets concrets, alors que les investissements dans les banques et les fonds sont calculés séparément. Il est impossible de contrôler de telles sommes à partir des institutions chinoises. Les listes de secteurs «encouragés» ne font donc que montrer aux investisseurs (et à tous les autres) la stratégie globale de l'État, son intention de soutenir un certain type de projets stratégiquement bénéfiques pour le pays.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.