Une voie ferroviaire de plus de 5.000 km en Amérique latine
Dans le cadre du gigantesque projet de nouvelle route de la soie, la Chine entend dépenser 10 milliards de dollars pour construire un réseau ferroviaire de plus de 5.000 km reliant le Brésil à la côte péruvienne tout en traversant la forêt amazonienne.
Au total, comme l'a annoncé le Premier ministre chinois en janvier 2015, Pékin compte investir 250 milliards de dollars dans ce pays dans les 10 prochaines années.
En outre, le milliardaire chinois Wang Jing a proposé de construire un canal de 270 km traversant le Nicaragua.
Un immense réseau d'infrastructures en Afrique
L'Afrique est un autre pôle d'intérêt pour le gouvernement chinois. En janvier 2015, Pékin a conclu un mémorandum avec l'Union africaine visant à construire un réseau de transport entre les 54 pays de ce continent.
Le réseau sera composé de lignes de chemin de fer, y compris à grandes vitesse, d'aéroports, de routes ainsi que d'autoroutes. Ces projets sont déjà en cours, des contrats de plusieurs milliards de dollars pour bâtir des lignes ferroviaires au Nigeria, au Kenya, en Éthiopie et au Tchad ont été signés.
De plus, la Chine entend construire des ports modernes à Dar es Salaam, en Tanzanie, à Maputo, au Mozambique, à Libreville, au Gabon, à Tema, au Ghana et à Dakar, au Sénégal.
Un canal en Thaïlande
En outre, la Chine compte bâtir un port en eau profonde à Kuantan, en Malaisie, et élargir l'aéroport de Malé, aux Maldives. Les investissements s'élèveraient à 511 millions de dollars.
Une centrale hydroélectrique aux îles Fidji
Aux îles Fidji, les autorités chinoises se penchent sur un autre projet d'envergure, à savoir une centrale hydroélectrique d'une valeur de 158 millions de dollars.
Dans l'archipel des Samoa, la Chine construira un hôpital pour quelque 100 millions de dollars.
L'usine européenne du groupe chinois Quechen Silicon Chemical
L'entreprise chinoise Quechen Silicon Chemical, numéro trois mondial de la silice pour les pneus verts, a conclu un contrat en application duquel le géant construira à Fos-sur-Mer une usine de production d'une capacité de 90.000 tonnes par an de silice à haute dispersion (HDS) et de matières premières associées. En outre, un centre de recherche et développement y verra le jour. L'investissement est évalué à environ 100 millions d'euros et devrait créer 130 emplois.