Les accusations du Pentagone à l'adresse de la Russie, selon lesquelles elle n'entendrait pas réduire le nombre de ses armes nucléaires, sont infondées et témoignent de l'intention des États-Unis de violer eux-mêmes les normes internationales et de déclencher éventuellement un nouveau tour dans la guerre hybride, a déclaré Victor Bondarev, président de la commission de défense et de sécurité du Conseil de la Fédération de la Russie.
«La Russie respecte ses obligations en conformité avec le traité de réduction des armes nucléaires. Le nombre de nos ogives nucléaires sur tous les vecteurs correspond entièrement aux exigences du New START», a souligné M.Bondarev.
Selon lui, en portant des accusations infondées contre d'autres pays, les États-Unis «libèrent leurs mains afin d'effectuer des actions illicites étant contraires aux normes internationales». Le sénateur russe estime que les dernières accusations du Pentagone pourraient cacher «une mauvaise surprise dans le développement de la guerre hybride».
Le dernier traité sur la réduction des armes stratégiques, connu également comme le New START, a été conclu par la Russie et les États-Unis en 2009. Le 5 février le ministère russe des Affaires étrangères et le département d'État américain ont annoncé l'accomplissement de leurs obligations en conformité avec cet accord qui doit expirer en 2021. Les États-Unis et la Russie n'ont pas encore décidé d'entamer les négociations concernant sa possible prolongation ou la signature d'un nouveau traité.