«Nous avons besoin de plus de chars et de moins de centres d'analyse. De ces derniers, nous en avons assez», a-t-il souligné avant d'ajouter que les armes sont «importantes dans la lutte contre Daech et contre un adversaire conventionnel comme la Russie».
Selon M.Morawiecki, la question de la menace russe se trouve à l'ordre du jour de la politique non seulement européenne mais aussi mondiale.
«Quand nous parlons de sécurité en Europe, nous devons comprendre que la question russe dépasse depuis longtemps la compétence de l'UE et concerne l'Europe entière et l'Otan», a-t-il ajouté, rappelant que tous les pays de l'Otan devaient respecter leur obligation de consacrer deux pour cent de leur PIB aux besoins de la défense.
Les autorités russes ont déclaré à maintes reprises que la Russie ne menaçait aucun pays du monde. Dernièrement, Vladimir Poutine a souligné que l'État russe ne comptait faire la guerre à personne mais restait déterminée à défendre ses intérêts de manière civilisée. Selon lui, c'est l'expansion de l'Otan et le déploiement du bouclier antimissile américain en Europe qui représente une menace pour la sécurité de la Russie et pour ses citoyens.