Les militaires israéliens se sont mis à ériger un mur de béton dont la hauteur dépassera des dizaines de mètres à sa frontière avec le Liban, dans les endroits où les combattants du mouvement chiite Hezbollah pourraient pénétrer sur le territoire israélien en cas de conflit militaire.
Le général a tenu à souligner qu'Israël se rendait compte du fait que le Liban pouvait se défendre, raison pour laquelle, selon lui, les Israéliens n'ont pas encore déployé leurs plateformes dans les zones côtières litigieuses riches en pétrole et en gaz naturel.
«Israël craint les missiles du Hezbollah, susceptibles d'anéantir de tels sites en cas de nécessité», a-t-il relevé.
«Le Liban peut ouvrir ses aéroports et bases navales aux avions et navires russes. Un ambassadeur militaire libanais travaille à Moscou, des officiers libanais suivent une formation professionnelle en Russie. Il est donc naturel de développer la coopération militaire entre les deux pays», a-t-il souligné.
En visite à Moscou en septembre dernier, le Premier ministre libanais, Saad Hariri, avait rencontré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, pour évoquer notamment l'achat d'armes russes par Beyrouth.