L'Occident rêvait de disloquer le Proche-Orient par l'intermédiaireles mains de Daech, afin de pour pouvoir par la suite contrôler la région, a affirmé dans une interview à la chaîne de télévision RT le cheikh Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du mouvement libanais Hezbollah.
«L'Occident veut que le Proche-Orient se morcelle pour ne former que de petits pays faibles qu'il sera aisé de contrôler. L'Amérique avait l'intention de se servir de Daech contre la Syrie, mais par la suite, ce monstre s'est retourné contre elle et aujourd'hui elle n'a d'autre choix que celui de lui faire face», a-t-il indiqué.
Naïm Qassem est certain que la guerre en Syrie a été déclenchée par les États-Unis qui militœuvraient en faveur du changement deu pouvoir dans le pays. Toutefois, lorsque Washington n'a pas réussi à renverser le président syrien Bachar el-Assad par la force, il a renoncé àcessé une confrontation ouverte avec le chef de l'État syrien.
«Ils [les Américains, ndlr] savent que Daech présente pour eux une menace tout aussi grande que pour le peuple syrien », a-t-il constaté.
Naïm Qassem a noté que le Hezbollah considérait toute tentative de renversement de Bachar el-Assad comme visant les intérêts de la Syrie.
«Nous ne pouvons l'accepter. Le peuple a réélu en temps de guerre Bachar el-Assad comme président légitime. Le président doit être élu par les citoyens du pays et non par des États étrangers », a-t-il souligné.
Les détachements du Hezbollah luttent aux côté de l'armée gouvernementale syrienne contre les formations terroristes armées de terroristes du côté de l'armée gouvernementale syrienne depuis 2012.