Le ravitaillement d'un avion en vol a toujours été considéré comme le summum de la maîtrise des pilotes militaires. En dépit de la présence de dizaines de systèmes d'aide et de capteurs, ce processus nécessite encore aujourd'hui une concentration extrême et un bon travail d'équipe, écrit lundi le site de la chaîne Zvezda.
Les pilotes reconnaissent que l'arrimage du vaisseau spatial Soyouz avec la Station spatiale internationale (ISS) est bien plus simple qu'un ravitaillement en vol: à une altitude de 5-6 km il faut prendre en compte les rafales de vent et les trous d'air, alors que dans l'espace ne règne que le silence et le calme, brisés par de rares «pschitt» des moteurs de manœuvre.
Au flux aérien instable s'ajoute la mauvaise visibilité — même les dispositifs d'éclairage supplémentaires sur les avions ne rendent pas le ravitaillement en vol plus facile ou paisible.
L'armée de l'air russe organise régulièrement de tels exercices avec la participation de dizaines d'avions. Juste avant le Nouvel an, 10 équipages de Tu-160, Tu-95MS et Il-78 ont participé à un ravitaillement nocturne à plus de 5 km d'altitude à 600 km/h.
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