Une vidéo des nouveaux essais du robot lourd russe Uran-9 organisés sur le polygone d’Alabino, dans la région de Moscou, a été publiée sur internet.
Dans un reportage publié par la chaîne russe Zvezda, l'Uran-9 destiné à mener des missions de reconnaissance et de soutien, montre ses aptitudes. Ce robot de 10 tonnes est très bien équipé: légèrement plus petit qu’un véhicule de combat d’infanterie, il est doté de missiles sol-air Igla-S d’une portée de six kilomètres dont la vitesse d’interception est de 1.440 km/h et d'un canon de 30 mm.
Le véhicule est également armé de missiles antichar Ataka dont l’ogive perce un blindage de 900 mm avec une protection dynamique, à une distance de six kilomètres. Les conteneurs des missiles Ataka sont situés des deux côtés de la tourelle du robot.
L’Uran peut aussi détruire des fortifications en utilisant l’ogive 9M120F à charge thermobarique des Ataka. Ces missiles ont plusieurs autres types d’ogives.
Équipé d’un système de guidage laser et infrarouge, le robot est télécommandé à une distance de trois kilomètres par un signal radio protégé par chiffrement. Mais il peut avancer en système automatique laissant à l’opérateur le choix des cibles. Le contrôle de l’Uran-9 peut également être intégré aux systèmes de bord d’un hélicoptère d’attaque.
Le robot capable de détruire des chars, des canons automoteurs, des blindés et des hélicoptères, a un point faible, sa protection. Un blindage solide risque d’augmenter considérablement sa masse ou le ralentir. Mais ce problème a une solution: des modules de protection dynamique et active.