Le dirigeant turc a affirmé qu'Ankara accordait une grande importance à l'élaboration de ses propres systèmes de défense aérienne:
«Parallèlement à l'achat des S-400, nous misons sur la production de systèmes antiaériens. D'où le récent accord entre les sociétés turques Aselsan et Roketsan et le consortium européen de défense Eurosam.»
La Turquie, deuxième armée de l'Otan en nombre, a signé avec la Russie un contrat qui prévoit la fourniture de quatre batteries de S-400 pour un montant compris entre deux et deux milliards et demi d'euros, une acquisition qui déconcerte les partenaires occidentaux d'Ankara.
Mi-janvier, la direction de l'industrie de la défense turque et un consortium d'entreprises de défense turques composé de Aselsan et de Roketsan, ainsi que le Centre d'études de défense Tübitak Sage, ont signé un accord sur un projet de développement de systèmes de défense aérienne à longue portée.