Le dimanche 28 janvier, le département des Antiquités syriennes a fait savoir que les vestiges du temple d'Ain Dara, construit à l'époque araméenne (environ 1 300 — 700 avant Jésus-Christ), avaient été grandement endommagés par les bombardements que l'aviation turque mène dans le cadre de l'opération « Rameau d'olivier ». Par la voix de son directeur, Mahmoud Amoud, il a dénoncé:
« un acte barbare qui fait suite au plan destiné à détruire le patrimoine culturel syrien ».
Le site archéologique, sur lequel se trouvent les ruines du temple néo-hittite d'Ain Dara, est situé à environ 70 kilomètres au nord-ouest d'Alep. Notamment réputé pour ses imposants lions de basalte, Ain Dara est le seul vestige de l'époque araméenne actuellement mis au jour en Syrie.
Ainsi que le rappelle Mahmoud Amoud dans un entretien accordé à l'agence de presse SANA:
« La zone d'Efrine est l'une des zones les plus riches en Syrie, où le mont Samaan comprend trois sites archéologiques inscrits sur la liste de l'UNESCO et qui sont en danger en raison de leur lieu qui est proche de la zone d'Efrine. »
Rappelons que de très nombreuses richesses du patrimoine culturel syrien ont subi les outrages de la guerre: la citadelle et la grande mosquée d'Alep, le krak des chevaliers ou bien encore la cité antique de Palmyre ne sont que les plus connues d'entre elles.