Les femmes marocaines désireuses d'exercer le métier d'adoul (notaire de droit musulman), réservé aux hommes, pourront bientôt le faire, selon la presse locale.
Cette décision fait suite à un avis favorable du Conseil supérieur des oulémas, institution officielle chargée de menerla politique religieuse du royaume.
Cette décision a provoqué une multitude de réactions sur les réseaux sociaux.
Un utilisateur de tweeter, tout en approuvant la décision du roi, la juge néanmoins insuffisante et déplore le fait que les femmes acceptent par leur passivité, leur situation actuelle.
Les femmes, bientôt autorisées à établir des actes de droit civil au #Maroc. Et quand seront-elles égales devant ce même droit? #héritage
— مجهولة (@Maj8oula) 24 января 2018 г.
Nous nous retrouvons géôlières de notre propre prison. https://t.co/sgN2DqnKpl
Pour une autre, la décision du roi, même si elle est la bienvenue, ne peut cacher le fait que le chômage a augmenté chez les femmes ces dernières années.
#jamaissanselles: Le saviez- vous?
— ouafa kathir (@ouafakathir) 24 января 2018 г.
La participation économique des femmes a régressé ces dernières années: le taux d’activité des femmes est passé de 28,1% en 2000 à 25,1% en 2013 au Maroc. @@AsmaAlaouiCASA @@Asmalita @Asmaa Charraf @Halima KATIR @…https://t.co/95ehIYLk2b
Pour le dernier, la décision est une avancée importante, ajoutée à l'actif du roi qui beaucoup fait pour les droits des femmes.
Le #Maroc autorise les femmes à exercer le métier de notaire de droit musulman: https://t.co/JjAjQTprkm // Une bonne nouvelle pour le Maroc et le Maghreb. Le roi Mohammed VI a beaucoup travaillé dans le domain de l'égalité de droits pour les Marocaines.
— Raimundo Gregoire D. (@Ratopado) 23 января 2018 г.
Les adouls sont des auxiliaires de justice habilités à rédiger des actes légaux, par exemple de mariage ou d'héritage. Il existe également des notaires proprement dit.
Le Maroc, dans la même démarche réformatrice, a déjà autorisé les femmes prédicateurs (mourchidates) à «encadrer l'enseignement religieux» dans les mosquées.