Début janvier, des médias avaient rapporté que le tout premier lot de gaz naturel liquéfié de Yamal LNG était en route vers les États-Unis à bord d’un méthanier d’Engie. Chargé à l’Île de Grain, au Royaume-Uni, le méthanier devait arriver à Boston le 20 janvier. Toutefois, la veille, Gaselys a mis le cap sur le port espagnol d’Algeciras, ce qui n’a pas échappé aux médias. Plus tard, le groupe français Engie a expliqué ce détour par des intempéries et a assuré que le navire arriverait à Boston.
Selon les médias, les États-Unis ont acheté du combustible bleu de production russe après la flambée des prix du gaz sur la côte orientale du pays, provoquée par la vague de froid qui s’était abattue sur plusieurs États.
Dans un premier temps, Novatek avait déclaré que le premier lot du GNL russe serait destiné au marché asiatique et c’est le chinois CNPC qui a été mentionné comme client potentiel. Toutefois, après le lancement de la production, il a été décidé de le livrer à Novatek Gas & Power. Ensuite, on a appris que le combustible reviendrait au malaisien Petronas.
Commentant ces informations, le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak, a précisé que la Russie n’éprouvait aucune euphorie particulière concernant la livraison de son gaz naturel liquéfié à Boston, le marché du GNL étant global.