«Cette histoire ukrainienne est celle d'un coup d'État, celle d'une traitrise de l'Occident à l'égard du droit international, lorsqu'un accord [sur le règlement du conflit dans le Donbass] signé par les ministres des Affaires étrangères des principaux pays de l'Union européenne a été simplement piétiné. Puis l'Union européenne s'est mise à nous persuader que c'était normal et qu'on ne pouvait plus rien faire. C'est, en fin de compte, une honte européenne», a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dans une interview au quotidien Kommersant.
Selon lui, les autorités de Kiev ne sont pas aptes à s'entendre avec d'autres et cherchent à faire oublier leurs engagements dans le cadre des accords de Minsk. L'Occident le comprend mais ne peut plus critiquer ses «pupilles».
Mais il espère que Berlin, Paris, Washington et d'autres évoquent ce problème lors de contacts non officiels avec Kiev.
Moscou cherchera à obtenir le respect de toutes les clauses des accords de Minsk, a souligné le ministre.
Quant à l'idée de déployer des soldats de la paix de l'Onu dans le Donbass, Sergueï Lavrov estime que le respect des accords de Minsk est une condition préalable à cette mesure.