«Peu importe ce qui maintenant va se passer dans le sud-est de l'Ukraine, les États-Unis n'affaibliront pas les sanctions […] Si vous possédez une licence ouverte pour la vente d'armes, vous serait-il profitable que les hostilités cessent. La situation dans la région se stabilise, l'accord de Minsk est réalisé et la Russie n'est plus partie prenante au conflit?», s'interroge l'expert.
Auparavant, M.Volker a déclaré au quotidien italien La Stampa que les sanctions antirusses devaient rester en vigueur tant que perdurent les raisons pour lesquelles elles avaient été introduites.
«Le respect des Accords de Minsk est une condition clé et leur échec est une forte motivation. Nous devons garder des sanctions jusqu'à ce que "Minsk" soit mis en œuvre», a-t-il déclaré.
L'administration du Président Trump a approuvé samedi un projet de livraison à l'Ukraine d'armes létales, dont des missiles antichar Javelin. Après une approbation formelle du Président, le projet sera soumis au Congrès qui devrait l'examiner au bout d'un mois et le soumettre à l'approbation du département d'État.
Kiev cherche depuis trois ans à obtenir des armes létales des États-Unis. Actuellement, l'aide militaire de Washington se limite, officiellement, à la fourniture d'uniformes, d'équipements et à la formation des soldats de la Garde nationale ukrainienne.
Moscou et la plupart des politiques européens s'opposent à des livraisons d'armes létales à Kiev, jugeant que cela entraînerait une nouvelle escalade du conflit dans l'est de l'Ukraine.