«La Turquie a dit clairement ce qu'elle voulait. Vous avez préféré combattre Daech avec l'appui d'une autre organisation terroriste. Nous avons souligné à plusieurs reprises la nécessité de mettre fin à cette assistance militaire. La patience de la Turquie sur ce sujet est épuisée», a-t-il souligné.
Plus tôt, le site d'information arabe Al-Masdar News avait annoncé que les États-Unis auraient livré des armes à des formations kurdes syriennes dans la région d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie. Selon le média, le transfert des armes aurait été effectué la semaine dernière dans le cadre de «l'accord secret» entre les États-Unis et les Kurdes des YPG.
La coalition sous commandement américain a annoncé dimanche travailler avec ses alliés des Forces démocratiques syriennes (FDS) à la formation d'une nouvelle force frontalière forte de 30.000 hommes, qui devrait être en bonne partie composée de miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), ce qui a provoqué la colère de la Turquie.
Les YPG sont considérées par Ankara comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le mouvement séparatiste kurde de Turquie classé par Ankara sur la liste des organisations terroristes.
Dans la perspective de la possible opération militaire à Afrin évoquée par Recep Tayyip Erdogan, Ankara continue de renforcer ses forces à la frontière avec la Syrie, dans la province turque de Hatay.