Divulguée l’été dernier, la correspondance entre un responsable du contre-espionnage du FBI, Peter Strzok, et sa petite-amie et collègue, la juriste Lisa Page, est une «pièce à conviction» des tentatives faites par les services spéciaux pour torpiller le processus démocratique, estime McGovern. Dans la correspondance en question, Strozok assure, entre autres, qu’il pourrait user de son influence pour «protéger le pays» contre Donald Trump.
Comme le considère l’ex-collaborateur de la CIA, le FBI a mené pendant 18 mois une campagne de discréditation du candidat à la présidence américaine, Donald Trump, et ce à l’aide du «renseignement électronique d’une légalité douteuse et d’un dossier scabreux » dans lequel il manquait des preuves convaincantes.
Or, rappelle MacGivern, l’Agence nationale de la sécurité (NSA) n’a toujours pas livré de preuve convaincante de l’ingérence de Moscou dans les élections américaines et ce en dépit de ses moyens techniques sans limite.
La Russie a rejeté à plusieurs reprises les allégations selon lesquelles elle avait cherché à influencer les élections dans différents pays. Le porte-parole de la Présidence russe, Dmitri Peskov, a qualifié ces accusations de dénuées de tout fondement. En s’exprimant sur l’ingérence présumée de Moscou dans les élections aux États-Unis, en France et en Allemagne, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a, à son tour, indiqué qu’aucun fait ne le prouvait.