Ainsi, les spécialistes allemands se sont demandés pourquoi un régime alimentaire riche en calories entrainait l'apparition de multiples foyers inflammatoires dans l'organisme ainsi que sur les possibilités d'endiguer cette réaction.
Pour avancer dans leurs recherches, les scientifiques ont alors réalisé une série d'expériences sur des rongeurs. Ils ont pu ainsi constater que la nature et la diversité des cellules immunitaires changeaient suite à la modification du régime alimentaire ce qui provoquait justement divers procès inflammatoires.
«Un régime malsain a subitement augmenté la quantité de certains types de cellules immunitaires dans le sang des souris, ce qui était particulièrement le cas pour les granulocytes et les monocytes. Cette découverte a démontré que de telles modifications survenaient au niveau de cellules souches dans la moelle osseuse où ces cellules étaient formées», explique l'un des auteurs de la recherche, Anette Christ.
De plus, l'expérience a démontré que la consommation de nourriture riche en calories changeait la structure de l'emballage des albumens dans l'ADN, rendant les cellules de la moelle osseuse plus agressives. Ceci signifiait que si la souris arrêtait de suivre ce régime, le fonctionnement de son système immunitaire changeait d'une manière irréversible.
Au cours de cette étude, les spécialistes ont su détecter que le rôle principal dans ce processus de transformation était attribué au gène NLRP3, responsable de la lecture des signaux envoyés par l'environnement.
Néanmoins, une nouvelle recherche plus approfondie doit être menée pour comprendre comment ce mécanisme de changement fonctionne précisément.