Selon Son Gi-woong, ex-directeur de l'Institut coréen pour l'unification nationale (ICUN), les démarches entreprises récemment par l'administration Trump ont persuadé la communauté internationale de la possibilité d'une guerre avec Pyongyang.
«Cela a contribué à une image négative de Trump, et Kim Jong-un, qui s'en est bien aperçu, a entamé une sorte de contre-offensive pacifique», a expliqué M.Son.
Toujours d'après lui, en améliorant les relations avec Séoul sous prétexte des JO de Pyeongchang, Pyongyang cherche dans les faits à normaliser ses rapports avec Washington.
Il juge ainsi peu probable que Pyongyang finisse par accepter la proposition de tenir une réunion de familles séparées formulée récemment par Séoul.
«C'est la Corée du Sud qui veut régler la question des familles séparées, alors que Kim Jong-un, contrairement à ses prédécesseurs, est moins épris du sentiment national», a indiqué M.Lee.