Ainsi, au bout de trois ans d'observations, le chercheur d'USGS, Colin Dundas et ses collègues ont constaté que la plupart des «océans» disparus de la surface martienne pourrait se cacher à une faible profondeur et ne se serait pas volatiliser dans l'espace comme considéré auparavant.
Ayant examiné des changements de l'apparence de Mars durant ces trois années, l'équipe de Dundas a réussi à découvrir huit importants gisements superficiels de glace qui ont été dévoilées par le vent et d'autres phénomènes naturels.
«Les réserves superficielles de glace que nous avons découvertes pourraient, probablement, avoir commencé leur existence par des dépôts de neige qui se sont entassés sous formes de glaciers géants qui sont actuellement cachés sous une couche de deux mètres ‘de ciment' de poussière gelée. Le fait que ces glaciers se trouvent à une petite profondeur les rendent attractifs pour de futurs voyageurs ainsi que pour l'exploration de l'histoire climatique de Mars», écrit Colin Dundas.
D'après les scientifiques, chaque gisement de glace fait quelques kilomètres de long et possède une épaisseur entre 100 et 130 mètres ce qui prouve l'existence de réserves d'eau importantes.
Les chercheurs estiment que l'étude plus avancée de ces gisements aidera à comprendre comment Mars s'est transformée en une planète dépourvue de vie et d'eau.