Nouvelle théorie: où sont passées les dernières réserves d’eau de Mars?

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Il se peut que ce qui est resté des océans et des fleuves martiens ne se soit pas vaporisé dans l’espace mais se soit infiltré dans les roches, changeant ainsi la composition chimique et colorant la surface de la planète en rouge, estiment des scientifiques de l’Université d’Oxford.

Les observations récentes de la planète rouge ont démontré qu'en 3,4 milliards d'années, Mars aurait perdu tout un océan, capable de couvrir toute sa surface de quelque 140 mètres d'eau. Cette découverte a poussé des scientifiques à étudier d'anciennes météorites martiennes afin de trouver où et comment toute cette eau aurait pu disparaître.

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Une photo unique de Mars prise en «taille réelle»
Jon Wade et ses collègues de l'Université d'Oxford ont ainsi remarqué que les anciennes météorites martiennes ne ressemblaient ni par leur structure, ni par leur couleur aux minéraux retrouvés actuellement sur la surface de Mars par les rovers Curiosity et Opportunity.

De ce fait, les chercheurs ont supposé que la composition chimique de Mars a pu changer considérablement au cours des dernières quatre milliards d'années sous l'influence de rayonnements cosmiques, du vent solaire et de l'eau dont les réserves devaient se trouver en grande quantité sur Mars au moment de la «propulsion» de ces météorites, relate la revue scientifique Nature.

«Le cycle des roches dans les sous-sols de la Terre empêche des changements brutaux dans la concentration d'eau sur la surface de la planète, tandis que l'eau qui est en trop est évacuée des roches dès qu'elles atteignent le manteau. Mars n'en a pas, donc ses eaux intéragissaient constamment avec les laves basaltiques, formant ainsi des minéraux riches en eau. En conséquence, l'apparence de Mars a changé et la planète est devenue sèche et dépourvue de vie», explique Jon Wade.

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Et si ce n’était pas de l’eau sur Mars?
D'après lui, la plus importante quantité des eaux martiennes ne se serait pas vaporisée dans l'espace, comme le veut la théorie soutenue par la plupart des planétologues, mais se serait infiltrée dans les sous-sols de la planète rouge, où elle se cacherait toujours actuellement.

Les scientifiques estiment que le prochain rover de NASA sera en mesure de vérifier cette hypothèse.

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