Pour le Sénat US, «Je ne suis pas sûr» veut dire «c’est prouvé» selon une avocate russe

© Sputnik . Evgeny Biyatov / Accéder à la base multimédiaNatalia Vesselnitskaïa
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En enquêtant sur les liens supposés entre Donald Trump et la Russie lors de l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis, le Sénat se montrerait partial et accepterait comme un fait accompli des suppositions des «témoins à charge» contre la Russie, selon une avocate russe au centre du scandale américain.

Le Sénat américain, qui enquête sur la prétendue ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016, s'appuie sur des doutes et des suppositions les considérant comme des faits, a constaté l'avocate russe Natalia Vesselnitskaïa.

Elle a notamment commenté les différences remarquées dans son audition et celle de Glenn Simpson, le fondateur de Fusion GPS, société chargée par la campagne d'Hillary Clinton d'enquêter sur les liens financiers entre Donald Trump et la Russie. Mme Vesselnitskaïa a expliqué ne pas avoir rencontré cet homme lors d'une période donnée, alors que lui affirme l'avoir rencontrée pendant ces dates.

«Je ne suis pas sûr, il se peut que…», avait dit à ce propos dans son audition, réalisée en août 2017, Glenn Simpson. Mais ce «Je ne suis pas sûr» est considéré comme une chose certaine égale à un fait, s'indigne l'avocate dans une interview accordée à la chaîne RT.

Donald Trump Jr. campaigns for his father, Republican presidential candidate Donald Trump, Friday, Nov. 4, 2016, in Gilbert, Ariz. - Sputnik Afrique
Rencontre avec Trump Jr.: l'avocate russe joue cartes sur table
Depuis plusieurs semaines, l'entourage du Président américain et certains élus républicains mettent en doute la crédibilité des enquêtes sur la prétendue ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016. Pour cette raison, la sénatrice démocrate Dianne Feinstein a publié, le 9 janvier, l'intégralité de l'audition en question.

Natalia Vesselnitskaïa, qui avait enquêté entre autres sur l'activité de la société Hermitage Capital en Russie, s'est trouvée au cœur d'une polémique en 2017, après que le New York Times a annoncé qu'en 2016, elle avait rencontré Donald Trump Jr. en affirmant qu'elle avait des documents compromettants sur Hillary Clinton.

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