D'après ce média arabophone basé à Londres, il s'agirait de personnes qui ont refusé de coopérer avec le gouvernement avant leur jugement. Parmi ceux qui auraient été envoyés en prison figurent, par exemple, le prince milliardaire Al-Walid ben Talal et d'autres hauts dignitaires.
L'ancien ministre saoudien des Finances, les deux fils de l'ancien roi d'Arabie saoudite, Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud, et certains autres détenus auraient accepté de collaborer avec les autorités.
À l'heure actuelle, Riyad n'a pas encore commenté cette information.
Début novembre, le Comité suprême anticorruption d'Arabie saoudite, dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, a ordonné l'arrestation de dizaines de personnalités influentes, dont des membres de la famille royale, d'anciens ministres, des militaires et des chefs d'entreprise. Selon le journal The National, le procureur général a déclaré qu'il estimait qu'au moins 100 milliards de dollars avaient disparu dans divers détournements au cours des dernières décennies.