«L'enseignement de l'anglais dans les écoles primaires publiques et non-publiques du cursus officiel est contraire aux lois et règlements», a-t-il déclaré.
De son côté, l'adjoint du ministre iranien de l'Enseignement et de l'Éducation, Radhouane Hakim Zadah, a déclaré à certains journaux locaux «que le programme prévoyait initialement l'enseignement de l'anglais à partir de la classe de 7e (collège), mais que dans certaines écoles il était enseigné dès le primaire».
Plus tôt, rappelle la presse, le guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, s'était exprimé au sujet de l'apprentissage précoce de l'anglais, pointant que celui-ci ouvrait la voie vers l'«invasion culturelle» occidentale.
Pour rappel, des manifestations se déroulent depuis le 28 décembre dans plusieurs villes iraniennes, dont certaines ont dégénéré et ont fait des victimes, y compris parmi les représentants des forces de l'ordre.
Commentant dimanche 30 décembre la situation dans le pays, le Président iranien Hassan Rohani a souligné que manifester était un droit constitutionnel du peuple, mais a mis en garde contre les violences. Le lendemain, il avait en outre indiqué que les manifestations étaient aussi bien provoquées de l'extérieur que motivées par des problèmes intérieurs.