Auparavant, les autorités iraniennes ont bloqué certains sites et réseaux sociaux dont Instagram et Telegram sur fond de manifestations en cours dans le pays. Le ministre des Télécommunications Javad Azari Jahromi avait appelé à bloquer les chaînes des terroristes tout en promettant de relancer les sites bloqués quand la situation se calmerait.
«Si la direction de Telegram ne respecte pas les exigences iraniennes», la messagerie pourrait être interdite en territoire iranien, selon lui.
Plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, Ispahan, Mechhed et Rasht, ont connu depuis le 28 décembre des manifestations. Certains meetings ont dégénéré, faisant quatre victimes, selon les médias locaux. S'exprimant sur les causes, le Président Hassan Rohani a déclaré que la situation était engendrée par des problèmes internes, mais également par des instigations de pays étrangers. Selon les médias, les troubles ont déjà fait au moins 20 victimes. Environ 450 personnes ont été arrêtées au cours des trois derniers jours suite aux manifestations à Téhéran.