«Les gens en ont assez de payer le prix pour une administration violente et corrompue. En conséquence, nous assistons aujourd’hui à un soulèvement populaire naturel, organisé par des citoyens iraniens… Les États-Unis soutiennent le peuple iranien. Nous appelons le régime à respecter les droits fondamentaux des citoyens à un soulèvement pacifique et à leur aspiration aux changements», a-t-elle déclaré lors d’un point de presse à la Maison-Blanche.
Et d’accuser à nouveau les autorités iraniennes de corruption et de soutien du terrorisme.
«Les années de mauvaise gestion, de corruption et de politique aventuriste à l’étranger ont torpillé la confiance des Iraniens envers leurs autorités. Le régime iranien dépense la fortune de son peuple pour la propagation de l’idéologie agressive et du terrorisme à l’étranger au lieu de contribuer à la prospérité à l’intérieur du pays», a-t-elle encore ajouté.
Les États-Unis pourraient imposer des sanctions contre l’Iran
Comme l’a signalé le département d’État américain, pour répondre aux actes de l’Iran, les États-Unis pourraient, entre autres, introduire des sanctions à l’encontre de ses autorités.
«Ne nous emballons pas en ce qui concerne les sanctions, mais elles font partie d’un vaste ensemble de mesures dont nous disposons», a-t-elle annoncé.
Et d’ajouter que les États-Unis suivaient de près la situation en Iran.
Pour rappel, des manifestations se déroulent depuis quelques jours dans plusieurs villes iraniennes, dont certaines ont dégénéré et fait des victimes, y compris parmi les représentants des forces de l’ordre. Dimanche, le Président du pays Hassan Rohani a reconnu le droit de la population à manifester, mais a mis en garde contre les violences. S’exprimant sur les causes des manifestations, il a affirmé que la situation avait été en partie engendrée par des problèmes internes, mais aussi par l’incitation venue de l’étranger.
Mardi, le chef du Tribunal révolutionnaire de Téhéran a pointé que ceux qui continuaient à prendre part à des violences en Iran n’étaient plus considérés comme manifestants, mais comme émeutiers.
Répondant aux critiques émises par la partie américaine, notamment par le Président Trump, la diplomatie iranienne a déclaré que le chef d'État ferait mieux de s'occuper des problèmes intérieurs de son pays.