Les sources kurdes et arabes rapportent que le président américain Donald Trump a approuvé le plan de fournitures d'armements pour 393 millions de dollars aux Forces démocratiques syriennes (FDS) dont le noyau constituent les forces d'autodéfense kurdes, écrit le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
L'analyse de la situation en Syrie et autour indique que le risque d'une grande guerre civile se maintient dans le pays. Et ce risque est précisément dû au fait qu'en 2018 Washington continuera d'amer les opposants au président syrien Bachar al-Assad.
Selon cette revue, l'aide militaire ne sera pas accordée uniquement aux unités des FDS, mais également à d'autres structures d'«opposition modérée», y compris l'Armée syrienne libre (ASL). Ces troupes ont déjà annoncé qu'elles ne participeront pas au Congrès du dialogue national syrien, ce qui joue en faveur des Américains qui veulent empêcher le renforcement du pouvoir d'Assad en Syrie. Au total, d'après Daily News, les effectifs des unités d'opposition proaméricaines l'an prochain pourraient dépasser 30.000 combattants. Il s'agit d'une véritable armée capable de déclencher une guerre civile à part entière contre Assad. La situation est d'autant plus grave que plusieurs unités de l'ASL, notamment ceux qui combattent les FDS, sont soutenues par la Turquie. Se référant à leurs sources turques les médias ont rapporté hier que les leaders de plus de 50 tribus syriennes s'étaient réunis hier à Reyhanli (Turquie) pour évoquer la «coopération avec les combattants de l'ASL soutenus par Ankara contre le gouvernement syrien, ainsi que les unités kurdes YPG».
Dans le même temps, en dépit du retrait d'une grande partie du contingent russe de Syrie, l'aviation russe a continué de porter des frappes intensives contre les adversaires d'Assad dans les provinces de Damas, d'Idleb et de Homs.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.