«Le référendum est extrêmement important, mais ce qui importe aussi c’est l’application des accords de Minsk. Vous devez comprendre comment mener ces deux processus au parlement, car c’est du succès de l’application des accords de Minsk que dépend l’attitude des pays membres de l’Otan», a déclaré le responsable de l’Alliance.
Répondant à la question sur la prétendue préparation d’un référendum ukrainien sur l’adhésion à l’Alliance et sur les craintes qu’«éprouvent» les autorités du pays à l’idée que la plupart de la population puisse voter contre, il a répondu que beaucoup dépendait de la formulation de la question: ainsi, si l’Ukraine précise qu’elle voulait initier une prompte adhésion à cette organisation les résultats pourraient faire déchanter Kiev.
Or, si la question dit que les autorités veulent «initier le processus pour, à l’avenir, peut-être, examiner la possibilité d’adhésion à l’Otan, ce serait plus correct, car dans cette formulation de la question il n'y aurait pas de provocation sérieuse envers la Russie, que certains pays craignent», a-t-il déclaré.
Les imitateurs ont en outre essayé d’inciter M.Alli à commenter la menace que représente l’intention de Vladimir Poutine de briguer un nouveau mandat présidentiel et ce dernier a même laissé entendre que «tout le monde espérait» que Poutine perde la présidentielle, avant de se rattraper et de préciser qu’il ne s’agissait pas de tout le monde, mais de «plusieurs pays».
Rappelons que toute une série de personnalités politiques, dont des Présidents et le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, étaient déjà tombées dans le piège des célèbres humoristes. Le dernier canular en date concernait la représentante permanente des États-Unis auprès de l’Onu Nikki Haley. De la conversation de cette dernière avec les imitateurs ont a appris que les États-Unis suivaient de près la situation au Bonamo car la Russie se serait ingérée dans les affaires intérieures de ce pays imaginaire.