«À l’heure actuelle, nous ne constatons aucune incursion ou intimidation. Tout ce qui concerne la question de la mer de Chine orientale sera prochainement discuté à la Maison-Blanche», a-t-elle déclaré.
La diplomate américaine est en fait tombée dans le filet des farceurs téléphoniques russes Vovan et Lexus qui ont déjà accroché à leur tableau de chasse un nombre important de grands de ce monde. Parmi eux, le Présidents Recep Tayyip Erdogan et la congressiste démocrate américaine Maxine Waters.
Et le pays qui cherche à s’ingérer partout est…
«Il est difficile de savoir ce que fait la Russie en ce moment même. Ils cherchent à s’impliquer dans toutes les régions, ils ont quelque chose dire à propos de toutes les régions. Je ne pense pas qu’ils auront l’influence dont ils auraient voulu bénéficier. Mais, sans ambiguïté, ils cherchent à l’obtenir d’une manière ou d’une autre. Je pense que d’autres pays sont également très prudents à leur égard et veilleront à ce que la Russie ne dépasse pas les limites», a-t-elle encore indiqué, répondant à la question de savoir si Vladimir Poutine resterait, d’après elle, agressif vis-à-vis de l’Europe au cours de l’année prochaine.
Et d’ajouter, en abordant la question de la Russie au sein du Conseil de sécurité, que les États-Unis continuaient à «rappeler à la Russie quelle était sa place dans le monde».
«Liens très étroits avec l’Ukraine»
Interrogée sur la raison pour laquelle Washington s’était opposé conjointement avec Kiev à l’adoption d’une résolution contre la glorification du nazisme, Mme Halley a répondu:
«Nous tâchons de les soutenir au sujet de nombreuses questions. Nos liens sont très étroits. Avec eux, nous voulons faire reculer la Russie au sujet de la question de la Crimée». Et d’insister sur le fait que les relations entre les deux pays étaient fondées sur un soutien inconditionnel à Kiev au sujet de tout ce qui concerne son différend avec la Russie.
Nikki Haley a en outre commenté la construction du gazoduc Nord Stream, remercié la Pologne pour sa position à l’Onu au cours du vote de la résolution sur Jérusalem, a révélé l’existence d’une liste de pays n’ayant pas soutenu la position de Washington, etc.
Réaction de Moscou
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, n’a pas tardé à commenter les déclarations faites par Nikki Haley.
«Au cours de sa conversation téléphonique avec le "Premier ministre" polonais la diplomate américaine a déclaré que les États-Unis "continuaient à «rappeler à la Russie quelle était sa place dans le monde". Nikki, vous voulez vraiment que le Russie se rappelle de "toutes ses places dans le monde"? Courte vue».