Le soi-disant «shekel numérique», identique en valeur à un shekel physique, la monnaie nationale d'Israël, enregistrerait toutes les transactions effectuées par les utilisateurs via téléphone portable. Cela rendrait plus difficile l'évasion fiscale, ce qui limiterait la perte de millions de shekels des impôts qui passent par le marché noir, a déclaré un responsable financier au Jerusalem Post.
«Vous pouvez imaginer qu'au lieu de vous donner un bout de papier sur lequel il est écrit Banque d'Israël, je peux vous envoyer un code numérique qui a été émis par la banque centrale», a déclaré le responsable, expliquant que la rapidité est l'avantage clé de la nouvelle monnaie numérique potentielle par rapport aux transferts bancaires traditionnels.
Selon les calculs du Haaretz, la masse monétaire du marché noir en Israël est estimée à environ 22% du PIB, ce qui signifie que le gouvernement perd environ 50 millions de shekels (plus de 12,1 millions d'euros) en taxes de vente non perçues chaque année.
Israël n'est pas le seul à envisager la création d'une monnaie numérique. L'Estonie avance avec sa propre crypto-monnaie appelée «estcoin» et la Suède avec sa couronne électronique. La Russie, quant à elle, travaille également sur sa propre monnaie numérique le CryptoRouble.