Le secrétaire d'État des États-Unis, Rex Tillerson a expliqué la position de Washington à l'encontre de Pyongyang lors de sa visite officielle à Ottawa où il a rencontré la cheffe de la diplomatie canadienne, Chrystia Freeland.
«La Maison-Blanche soutient les négociations diplomatiques. […] La campagne de pressions [sur Pyongyang] doit permettre les négociations. Nous ne pouvons pas leur parler tant qu'ils ne sont pas prêts à négocier», a-t-il déclaré, soulignant que la pression ne fera qu'augmenter tant que la Corée du Nord n'accepte pas de se mettre à la table de négociations.
À son tour, Mme Freeland a rapporté que la communauté internationale «désapprouvait les actions de Pyongyang» et qu'il était «important de montrer à la Corée du Nord la solidarité internationale»
«La pression [sur Pyongyang] augmentera tant qu'il ne change pas son comportement», a-t-elle affirmé, précisant qu'Ottawa croyait au succès de cette stratégie.
Les tensions autour de la péninsule coréenne sont montées d'un cran après que la Corée du Nord a procédé fin novembre à un nouveau tir de missile balistique. Les États-Unis et la Corée du Sud ont, à leur tour, lancé des exercices militaires d'envergure.