«D'un côté, Michel Aoun est pour respecter le droit international, de l'autre, pour défendre ceux des Libanais», indique M. Hteyt.
Selon lui, la ligne bleue n'est pas une frontière entre des États parce qu'elle traverse partiellement le territoire libanais.
«Si le mur est construit à ce niveau [celui de la ligne bleue, ndlr], le Liban perdra une partie de ses terres à trois endroits», a-t-il ajouté.
L'intention israélienne de construire ce mur indique le changement de sa stratégie militaire en direction du Liban, estime l'interlocuteur de Sputnik. Selon lui, un mur ou l'utilisation de barrières naturelles sont des moyens défensifs courants et populaires.
«Israël a choisi construire un mur à la frontière avec le Liban. Nous voyons le changement de la stratégie militaire d'Israël, de l'offensive stricte à une ligne plus compliquée tournée vers l'auto-défense», a souligné M. Hteyt.
«L'armée libanaise et les forces de la résistance existent pour cela et elles s'opposeront à toute agression israélienne», a conclu Amin Hteyt.
La ligne bleue a été tracée en 2000 par l'Onu après le retrait israélien du Liban qui mettait fin à l'occupation d'une partie de son territoire commencée en 1982.