La société gazière russe Novatek, de concert avec Total et l'italien Eni, ont remporté un appel d'offres pour l'attribution des licences d'exploration et de production d'hydrocarbures offshore des blocs 4 et 9 de la Zone économique exclusive (ZEE) libanaise.
Cette décision du gouvernement portant sur la mise en valeur des gisements côtiers de gaz et de pétrole par trois sociétés étrangères aidera le pays à entrer sur le marché mondial, a indiqué à Sputnik Muhammed Qabbani, chef du comité parlementaire pour l'énergie.
«La prospection des gisements commencera dans environ deux ans, puis on aura besoin de trois à quatre ans pour construire l'infrastructure nécessaire, et ce n'est qu'après que l'extraction démarrera. C'est-à-dire que nous ne toucherons pas de revenus avant 6 ou 7 ans. Oui, ce chemin est long. Mais nous ressentirons un effet positif de ce travail bien avant. Les travaux sur le gisement contribueront à renforcer l'économie libanaise et changeront l'actuel sombre tableau», a indiqué le député.
La présence au Liban de la société russe Novatek empêchera Israël d'effectuer des démarches agressives contre les travaux de prospection dans les eaux libanaises, selon lui. Muhammed Qabbani considère donc que cette présence revêt une importance politique.
Le bloc 9 se trouve en effet dans une zone litigieuse entre le Liban et Israël.