«Nous ne voudrions pas commenter. L'échange de déclarations entre Damas et Paris ne nous regarde certes pas», a répondu Dmitri Peskov à un journaliste lui demandant de commenter les déclarations d'Emmanuel Macron et de Jean-Yves Le Drian qui critiquaient Bachar el-Assad pour avoir accusé Paris de soutenir le terrorisme.
«Il ne fait pas de doute qu'en l'occurrence nous estimons que tous les pays capables d'apporter une contribution au règlement politique en Syrie doivent le faire. Et vous savez que la Russie œuvre inlassablement sur ce plan», a-t-il souligné.
Le différend a été déclenché lundi 18 décembre quand Bachar el-Assad a qualifié la France de porte-étendard du soutien au terrorisme en Syrie dès le premier jour.
Ce mardi, Emmanuel Macron a jugé «inacceptables» les critiques d'el-Assad contre la France.
«Nous avons été cohérents depuis le début», en luttant contre un seul ennemi, Daech, en Syrie, a déclaré le Président français devant la presse.