Les retweets de Trump n'ont pas sauvé les nationalistes britanniques

© AFP 2024 Daniel LEAL-OLIVASJayda Fransen de Britain First
Jayda Fransen de Britain First - Sputnik Afrique
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Twitter a pris la décision de bloquer les pages appartenant aux ultranationalistes britanniques du groupe Britain First rendu célèbre par le chef d'État américain.

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L'administration de Twitter a bloqué les comptes de l'organisation ultranationaliste britannique Britain First ainsi que les pages de ses chefs de file Paul Golding et Jayda Fransen, dont le Président américain Donald Trump avait récemment retweeté des vidéos, suscitant un tollé à travers le monde.

Twitter avait précédemment promis de bloquer les comptes avec des contenus à caractère nationaliste appartenant aux individus ainsi qu'aux organisations non-gouvernementales. Le réseau social s'est ainsi engagé à bannir les pages avec des symboles et images visant à attiser la haine raciale, religieuse, ethnique ou sur la base de l'orientation sexuelle.

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Fin novembre, le locataire de la Maison-Blanche avait repartagé trois vidéos publiées sur la page de Jayda Fransen. Les vidéos en question portent des titres provocateurs tels que «Des migrants musulmans frappent un jeune Hollandais en béquille», «Des Musulmans détruisent une statue de la vierge Marie» et «Une foule d'islamistes pousse un jeune homme d'un toit avant de le battre à mort».

Jayda Fransen a été épatée par l'attention du dirigeant américain, publiant un tweet en lettres capitales frôlant l'hystérie: «Donald Trump lui-même a retweeté ces vidéos alors qu'il possède 44 millions de followers. Que Dieu vous bénisse, Donald Trump! Que Dieu bénisse l'Amérique!»

Or, la réaction des élites politiques mondiales et des médias a été tout autre. Les grands journaux américains ont de nouveau accusé le Président d'alimenter l'islamophobie, alors que des députés britanniques ont appelé à lui retirer son invitation au Royaume-Uni.

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