Les spécialistes de l'Institut d'activité nerveuse supérieure et de neurophysiologie de l'Académie des sciences de Russie ont établi pourquoi l'homme était capable de retenir ou d'oublier des informations.
À l'issue d'une étude, ils ont constaté que les humains retenaient les informations grâce à des molécules protéiques et des molécules de la protéine Kinase M zéta. Les premières ne «retiennent» les informations que pendant 48 heures, après quoi elles meurent. Les secondes sont responsables d'une mémorisation «longue durée». Les données de l'étude ont été publiées par la revue Frontiers in Integrative Neuroscience.
Dans le même temps, les expériences sur des souris de laboratoire ont prouvé que les hormones produites par l'hippocampe, ce «centre du plaisir», influençaient les molécules protéiques en contribuant ainsi à la mémorisation des informations.
Si un évènement ne provoque pas de réaction au niveau de l'hippocampe, le souvenir «s'envole».
Les chercheurs estiment que leur étude pourrait aider à «corriger» des souvenirs tragiques ou désagréables chez certains patients.