Des scientifiques de la Harvard Medical School, dans le Massachusetts, se sont penchés sur le problème de la ténacité des mauvais souvenirs. Essayant d'en trouver la réponse, le spécialiste en neurophysiologie Roy Cox a réalisé une expérience portant sur un échantillon de 50 personnes. Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée Psychology Today.
Ainsi, les scientifiques ont supposé que le cerveau avait tendance à choisir des souvenirs négatifs afin de protéger l'organisme contre d'éventuelles menaces similaires. Une autre hypothèse propose que différents types d'informations seraient préservés dans différents hémisphères cérébraux, ce qui expliquerait les différences dans leur traitement.
«Le sommeil n'est pas un processus simple. Le cerveau joue un rôle de gardien, essayant de renforcer les jonctions synaptiques les plus importantes, tandis que celles qui sont moins importantes sont, au contraire, affaiblies», a conclu la spécialiste de l'Université de de Pennsylvanie, Sigrid Veasey.