Les leaders des partis membres du groupe l'Europe des nations et des libertés au sein du Parlement européen, dont Geert Wilders, à la tête du Parti néerlandais pour la Liberté, Lorenzo Fontana de la Ligue du Nord italienne, Georg Mayer du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), Marine le Pen du Front national et d'autres, se sont réunis samedi à Prague à l'occasion de la conférence «Pour une Europe des nations souveraines». Cette conférence a eu lieu en vue des élections parlementaires européennes de 2019.
«Parce que nous aimons l'Europe, nous disons que l'UE est en train de la tuer», a déclaré la présidente du FN, se disant favorable à des coopérations entre Etats-nations «librement décidées».
Elle a également souligné que le but de son parti et de ses partenaires était de remporter les élections européennes de 2019.
«Notre ambition aux élections européennes ne doit pas se limiter à envoyer un groupe au Parlement, mais à prendre les commandes de la locomotive. Nous devons être conquérants!», a-t-elle martelé.
Selon l'hôte de l'évènement, Tomio Okamura, dirigeant du Parti tchèque «Liberté et Démocratie directe», le futur de l'Europe est lié à la décentralisation politique et économique, tandis que l'UE tente désormais de transformer le continent en «un État totalitaire uni».
Les participants à la conférence ont également salué le succès du parti autrichien de la Liberté FPÖ qui a obtenu plusieurs ministères stratégiques, dont ceux de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères, suite aux résultats des législatives du 15 octobre, en le qualifiant d'«évènement historique».
Le Mouvement pour l'Europe des nations et des libertés, rassemblant les partis populistes européens, a été fondé en 2014. Ses quatre partis adhérents (le Front national, la Ligue du Nord italienne, le Parti de la liberté d'Autriche et le Vlaams Belang belge) sont représentés au Parlement européen.