Ce sommet organisé par la Turquie a laissé sceptiques d'autres puissances disposées à coopérer avec les États-Unis. Selon le quotidien RBC.
D'après le communiqué final de la rencontre, l'OCI considère Jérusalem-Est (al-Quds) comme la «capitale occupée» de la Palestine indépendante. Les dirigeants musulmans ont confirmé leur attachement au principe de deux États indépendants et ont appelé tous les pays à reconnaître l'indépendance de la Palestine. Pour cela, ils sont prêts à «toutes les mesures juridiques et politiques», allant jusqu'à une requête au Conseil de sécurité des Nations unies.
Des représentants de 48 États, pour la plupart membres de l'OCI, ont participé à la conférence de l'organisation. Hormis les délégués des pays membres, le président vénézuélien Nicolas Maduro et le président de la République de Chypre du Nord partiellement reconnue, Mustafa Akinci, ont assisté à ce sommet.
Le dirigeant de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé tous les pays à renoncer à la reconnaissance d'Israël en tant qu'État indépendant et, au contraire, à reconnaître la Palestine selon les frontières de 1967. Cette proposition n'a pas été inscrite dans le communiqué final.
A l'heure actuelle, la Palestine est un État partiellement reconnu: 136 États membres de l'Onu (environ 70% de l'Assemblée générale) reconnaissent son indépendance. La Palestine n'est pas reconnue principalement par les pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord. Parmi eux, trois des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: le Royaume-Uni, la France et les USA. L'indépendance d'Israël est reconnue par 161 membres de l'Onu (hormis la majorité des pays musulmans, ainsi que la Corée du Nord). Au total, l'Onu regroupe 193 États.
Dans son communiqué, l'OCI a qualifié ces altercations de «lutte juste du peuple palestinien» en promettant d'allouer une aide matérielle, technique et humanitaire aux Arabes sur les «territoires palestiniens occupés par Israël».
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