En se préparant à mettre en œuvre sa réforme fiscale, Donald Trump a déclaré que les États-Unis étaient au seuil d'«un nouveau miracle économique». Selon le locataire de la Maison-Blanche, si le Congrès lui soumettait avant Noël la loi prévoyant une réforme fiscale, les impôts pour les Américains seraient réduits à partir de février.
M. Trump a souligné que la croissance économique américaine était de 3% et, «s'il n'y avait pas eu d'ouragans, il aurait été possible d'atteindre 4%».
«Il y a seulement deux ans, quand j'ai entamé la campagne [présidentielle], ce chiffre semblait incroyable. Et il continuera à augmenter. Nous avons créé 2,2 millions d'emplois depuis les élections. Le niveau de chômage est le plus bas depuis dix-sept ans», a-t-il ajouté.
Actuellement, les discussions finales concernant la réforme de la fiscalité, initiée par les Républicains, ont lieu à la Chambre des représentants. Le projet a été approuvé par le Sénat début décembre. Selon les médias, les Républicains entendent soumettre la loi à la signature de Donald Trump la semaine prochaine.
La réforme prévoit l'allégement de la pression fiscale sur le business moyennant une baisse du taux d'impôts sur les profits des entreprises de 35% à 20%. Selon les Républicains, cela contribuera à la compétitivité de l'économie américaine et permettra de rapatrier des millions de dollars de profits que les sociétés américaines détiennent à l'étranger.
La loi prévoit également la baisse des impôts sur les revenus des personnes physiques. Mais pour certains groupes de citoyens, principalement ceux appartenant à la classe moyenne, les impôts peuvent être augmentés à cause des «brèches» législatives.
La promesse de réformer la fiscalité pour satisfaire les intérêts de la classe moyenne et contribuer à la création des emplois était au cœur de la campagne présidentielle de Donald Trump. Néanmoins, certains experts croient que la réforme en question se traduira par l'augmentation de la dette publique américaine qui a déjà atteint 20 milliards de dollars, soit plus de 100% du PIB américain. Cela empêcherait Donald Trump de tenir une autre promesse de sa campagne présidentielle, celle de réduire la dette des États-Unis.