Alstom va rompre son partenariat avec l'américain General Electric dans la branche énergie. La raison serait les difficultés que connaît ce dernier qui envisagerait de licencier 12.000 employés tout en préservant ceux établis en France.
C'est ce qu'a annoncé le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, ce jeudi, en affirmant que son groupe allait exercer ses options et sortir de ses coentreprises avec l'américain General Electric dans l'énergie. «General Electric en aura la propriété pleine et entière avec une nuance sur la partie nucléaire» qui doit faire l'objet de discussions, a précisé M.Poupart-Lafarge, interrogé par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les décisions de l'État en matière de politique industrielle, cité par la presse. «On se désengage», a-t-il ajouté.
En 2015, Alstom a vendu sa branche énergie, Alstom Energy, au groupe américain General Electric pour 17 milliards de dollars. À présent, c'est le tour de sa branche ferroviaire de passer sous le contrôle d'un groupe étranger, l'allemand Siemens.